Nature sauvage pour une nouvelle qualité de vie

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25 mars 2016

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Audrey Marco et al., « Nature sauvage pour une nouvelle qualité de vie », Méditerranée, ID : 10.4000/mediterranee.7483


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Les nouvelles politiques environnementales lancées ces dernières années en France sous l’impulsion du Grenelle de l’environnement amènent à reconsidérer la place de la nature en ville pour améliorer notamment la qualité de vie des citadins. La gestion écologique des espaces verts visant à redonner à la faune et à la flore des habitats de qualité, entraînent le développement accru de la flore spontanée dans les espaces publics. Or ces changements en terme de cadre de vie ne sont pas sans conséquence sur la perception qu’ont les citadins de la nature en ville, non habitués à ce nouveau modèle de végétalisation de leurs espaces. Une approche interdisciplinaire socio-écologique a été conduite dans les quartiers urbains de sept communes françaises afin d’appréhender la manière dont les habitants perçoivent cette flore sauvage et d’analyser les facteurs d’appréciation ou de rejet de celle-ci. L’enquête a montré que la majorité des personnes interrogées est relativement indifférente à la végétation spontanée. La référence à l’entretien de l’espace urbain est très mobilisée dans la manière de percevoir cette végétation, qui est particulièrement dépréciée dans les espaces végétalisés interstitiels. On observe toutefois une hétérogénéité géographique au niveau du territoire national. En région méditerranéenne, la végétation est davantage envisagée au regard des services qu’elle peut rendre (ombrage, lieu de pique-nique, de jeux de plein air…) et du cadre paysager dans lequel elle s’inscrit, que des référentiels de nature et de sauvage. La dimension sensible entre également en jeu dans la relation que le citadin entretient avec cette végétation. Interroger la qualité environnementale du cadre de vie, à travers le spectre de la végétation spontanée, revient à se questionner sur les modalités d’une approche sensible de la ville et plus finement sur la relation que les usagers entretiennent avec l’espace public urbain.

News environmental policies undertaken in recent years in France under the influence of the “Grenelle de l’environnement” (the French environmental pact) bring to reconsider the place of nature in town to improve in particular the quality of life of the city-dwellers. Ecological maintenance of green spaces aimed at ensuring high-quality habitats for fauna and flora and raising the quality of life for urban centers have led to an increased development of spontaneous flora in public spaces. However, these changes in living environment have an impact on city dwellers’ perception of urban nature since they are unaccustomed to this new model of revegetation in their spaces. A socio-ecological multidisciplinary approach has been applied in seven French communes to understand how people perceive and characterize spontaneous plants growing within urban areas and to analyze factors explaining why people like or dislike these plants. The survey has shown that most city-dwellers remain rather indifferent about spontaneous vegetation. This vegetation is mostly perceived by referring to urban space maintenance and is particularly disparaged when it covers unused strips of land. There is however some geographical differences at the level of the national territory. In the Mediterranean region spontaneous vegetation is appreciated particularly when it is viewed through to the services it can offer (shade, picnic, outdoor games…) and the landscape context in which it is developed. The sensitive dimension of the relationship experienced with comes also into play. Questioning the environmental quality of living environment from the angle of spontaneous vegetation, leads us to question on the modalities of an approach that is sensitive to the city and more precisely on the relationship that users have with urban public space.

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