Les territoires des possibles

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21 janvier 2022

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Audrey Bertrand, « Les territoires des possibles », Mélanges de l’École française de Rome - Antiquité, ID : 10.4000/mefra.12210


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L’article cherche à identifier ce que l’État romain savait des différents territoires où il envoya des colons entre le IVe s. et le début du IIe s. en Italie, sans s’interdire d’intégrer à la réflexion des exemples antérieurs. Ouvrant l’argumentation, l’étude de la colonia latina d’Alba Fucens en 303 permet d’interroger le degré de familiarité de Rome avec le territoire des Èques qui avaient à maintes reprises affronté l’Vrbs depuis deux siècles. Il se prolonge dans l’analyse sur le temps long des réactions de la plèbe face aux projets coloniaux et plus spécifiquement de la place des débats relatifs à la méconnaissance ou l’éloignement des zones concernées. Enfin, le faible développement de plusieurs sites coloniaux – tel que documenté par l’archéologie – permet de questionner la connaissance que le Sénat avait des territoires colonisés et plus largement les modes d’acquisition et d’exploitation par l’État romain des savoirs potentiellement à sa disposition.

This paper tries to identify what the Roman state knew about the various territories to which coloni were sent between the 4th and early 2nd centuries BC in Italy, without refraining from integrating earlier examples. The study of the colonia latina of Alba Fucens (303) opens the argumentation by questioning Rome’s degree of familiarity with the Aequan territory whose inhabitants had repeatedly confronted the Vrbs for two centuries. The analysis continues with the plebs' reactions to colonial projects and more specifically with the debates relating to the ignorance or remoteness of the areas concerned. Finally, the fragile growth of several colonial sites – from an archaeological point of view – is another line of enquiry about the Senate and the founders’ knowledge of colonised territories, and more broadly about Rome’s ability to collect and use potentially available data.

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