Leges sumptuariae : divieti senza sanzioni ?

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23 février 2016

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Venturini † Carlo, « Leges sumptuariae : divieti senza sanzioni ? », Mélanges de l’École française de Rome - Antiquité, ID : 10.4000/mefra.3141


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Résumé It Fr

È certo che le leges sumptuariae sanzionavano la loro trasgressione e che Cesare aveva previsto, nel caso di spese superiori ad una certa misura profuse per un sepolcro, l’irrogazione di una multa di corrispondente entità, con destinazione in publicum. La relativa azione era forse esperibile, in concorrenza con l’exactio magistratuale, da parte di ogni civis. È da presumere, però, che a favore di lui non fosse prevista la destinazione, in tutto o in parte, della somma oggetto della condanna : misura, questa, che avrebbe costituito uno stimolo provvisto di oggettiva efficacia. Mancano, d’altra parte, nelle fonti tracce così di procedure di multa come dell’irrogazione di note censorie, certo plausibile in caso di violazione dei divieti. L’inefficacia dei precetti appare, così, riconducibile non a carenza di mezzi repressivi ma al fatto che i provvedimenti, pur se approvati con un consenso prodotto da intangibile valenza ideologica, si scontravano con un costume che sconsigliava così la previsione come la messa in atto di adeguate misure punitive.

Il est certain que les lois somptuaires étaient assorties d’une pénalité en cas de violation, et que César avait prévu, en cas de dépense supérieure à celle autorisée pour un tombeau, le versement au peuple d’une amende d’égale valeur. Peut-être, en concurrence avec l’infliction de l’amende par un magistrat, une action était-elle ouverte à l’initiative de n’importe quel citoyen, mais il ne semble pas que tout ou partie de l’amende lui serait revenu, disposition qui aurait conféré à la peine une efficacité certaine. Les sources n’offrent pas non plus de trace d’amende ni de nota infligées par les censeurs, quoique qu’elles soient plausibles en cas de violation des interdits. Au demeurant, l’inefficacité des prohibitions somptuaires paraît résulter non pas d’un défaut de moyens de répression, mais du fait que, même si celles-ci résultaient d’un consensus reposant sur des bases idéologiques intangibles, prévoir et mettre en œuvre des mesures punitives adéquates était contraire à l’usage.

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