Les Arméniens, la « nation » préférée des Latins partis pour la Terre sainte entre XIIe et XIIIe siècles ?

Fiche du document

Date

28 novembre 2018

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1123-9883

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1724-2150

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Camille Rouxpetel, « Les Arméniens, la « nation » préférée des Latins partis pour la Terre sainte entre XIIe et XIIIe siècles ? », Mélanges de l’École française de Rome - Moyen Âge, ID : 10.4000/mefrm.3955


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

En 1184, l’Église arménienne entre en communion avec Rome, à l’initiative du patriarche Grégoire IV Tgha, qui envoie un évêque arménien porteur d’une profession de foi auprès du pape Lucius III (1181-1185). Si l’Union provoque de durables dissensions au sein de la société arménienne, les Arméniens deviennent la nation orientale la plus unanimement louée par les Latins – ambassadeurs ou pèlerins – qui les rencontrent en Cilicie même ou à Jérusalem au monastère Saint-Jacques, qui constitue l’un des lieux d’accueil des pèlerins latins. Comment expliquer cette bona fama des Arméniens : conséquences d’une Union précoce, intérêts stratégiques ou idéal ascétique partagé entre les moines arméniens et les frères mendiants latins ? Si la réponse réside en partie dans les sources latines, l’analyse doit impérativement recourir aux contextes particuliers dans lesquels s’effectue cette rencontre : États francs, Cilicie arménienne, Empire ayyubide et Sultanat mamelouk.

The Armenians, the favorite ‘nation’ of the Latins who left for the Holy Land between the XIIth and the XIIIth centuries? In 1184, the Armenian Church entered into communion with Rome, at the initiative of Patriarch Gregory IV Tgha, who sent an Armenian bishop carrying a profession of faith to Pope Lucius III (1181-1185). If the Union provokes long-lasting dissensions within Armenian society, the Armenians become the Eastern nation most unanimously praised by the Latins, ambassadors or pilgrims, who meet them in Cilicia itself or in Jerusalem at the Monastery of Saint James, which constitutes one of the places of reception for the Latin pilgrims. How to explain this bona fama of the Armenians: consequences of an early Union, strategic interests or ascetic ideal shared between the Armenian monks and the Latin mendicant brothers? If the answer lies partly in the Latin sources, the analysis must imperatively resort to the particular contexts in which this meeting takes place: Frankish states, Armenian Cilicia, Ayyubid Empire and Mamluk Sultanate.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en