Une charité de proximité

Fiche du document

Date

16 décembre 2019

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1123-9883

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1724-2150

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Cécile Troadec, « Une charité de proximité », Mélanges de l’École française de Rome - Moyen Âge, ID : 10.4000/mefrm.5951


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Cet article s’intéresse à deux confréries qui viennent en aide aux étrangers dans la Rome du XVe siècle : une confrérie nationale, San Giovanni dei Fiorentini, et une institution charitable dédiée aux condamnés à mort, San Giovanni Decollato. Ces deux associations, fondées par des Florentins, sont représentatives de la diversité des politiques laïques d’accueil dans une ville dont la croissance démographique repose principalement sur les flux migratoires. Si la première se présente comme une structure d’entraide très élitiste, la seconde est en revanche plus populaire. Leur coexistence fait signe vers une discrimination verticale au sein de la « communauté » des Florentins de Rome. En outre, puisque les condamnés à mort sont en majorité étrangers, la lecture de leurs testaments éclaire notre compréhension de l’intégration des étrangers dans la société romaine à la fin du XVe siècle.

This article focuses on two confraternities dedicated to helping immigrants who settled in Rome in the fifteenth century : a national confraternity, San Giovanni dei Fiorentini, and a charitable organization devoted to prisoners sentenced to death, San Giovanni Decollato. These institutions, both created by Florentines, are a perfect example of the secular practices of charity in a city whose demographic growth was based mainly on migratory movements. Whereas the former is a rather elitist organization of mutual assistance, the latter is more popular in scope. The coexistence of these two confraternities points to a vertical discrimination within the Florentine « community » of Rome. Furthermore, since most people who were executed appear to be foreigners, reading their wills may enlighten our understanding of the integration of foreigners in Roman society at the end of the fifteenth century.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en