Les élites politiques au village en Provence médiévale

Fiche du document

Auteur
Date

24 septembre 2013

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1123-9883

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1724-2150

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

John Drendel, « Les élites politiques au village en Provence médiévale », Mélanges de l’École française de Rome - Moyen Âge, ID : 10.4000/mefrm.962


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Le rôle et l’identité des élites rurales en Provence issues du milieu paysan se décèlent depuis le XIe siècles à travers des sources qui traitent des institutions rurales ; vers le XIVe siècle, ces documents s’étoffent par l’ajout des sources notariales et judiciaires qui permettent de mieux cerner les identités des élites et les réseaux dans lesquels ils s’insèrent. L’évolution de ces institutions jusqu’au 1300 révèle les dirigeants villageois soucieux de maîtriser la gestion de la vie agraire ; par la suite les obligations fiscales envers l’État naissant nécessitent la création des institutions de la gestion locale de l’impôt. Ces institutions impliquent une vie politique mouvementée dont le résultat est la soumission des intérêts de l’élite rurale au bien collectif des sociétés composées des paysans pauvres et moyens. À partir de cette période, les sources plus détaillées révèlent l’identité de cette élite ; si on met à part les seigneurs et les clercs, les institutions villageoises sont dominées par un groupe d’hommes – agriculteurs, éleveurs, artisans et forestiers – souvent actifs dans la commercialisation de la production rurale qui en fait des intermédiaires avec le monde extérieur. Quand ils ne sont pas les hommes les plus riches, ils sont liés à ces derniers par le mariage et des liens plus informels.

Rural elites in Provence originating in the peasantry emerge in documents from the eleventh century onwards. Until around 1300, these sources are institutional; from this period onwards, they are enriched by notarial and judicial sources which allow us to better identify elites and their networks. Until 1300, these institutions are dominated by men of modest origin, if not peasants, concerned to control their agricultural activities; after 1300, the rising burden of state taxation obliged villages to create institutions for administering these new fiscal obligations. The functioning of these institutions suggests a lively political debate which resulted in policies which generally subordinated the interests of rich peasants to the collective well-being of a society dominated numerically by poor and middling peasants. The detailed sources which emerge after 1300 reveal an group of men – farmers, shepherds, artisans and foresters – often active in the commercialization of rural products, a role which made them intermediaries between their village and the world beyond. When they are not themselves the wealthiest members of their community, they are attached to the rich by ties of marriage and other, less formal links

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en