Georg Simmel, une interprétation critique de la notion kantienne du bonheur

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15 janvier 2014

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Annette Disselkamp, « Georg Simmel, une interprétation critique de la notion kantienne du bonheur », Methodos, ID : 10.4000/methodos.137


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Résumé Fr En

Dans un texte relativement peu connu, intitulé Kant, Georg Simmel développe des réflexions critiques à propos de la notion kantienne du bonheur. En comparant celles-ci avec son analyse de la société moderne, telle qu’il la propose dans la Philosophie de l’argent, on s’aperçoit qu’il existe, entre les concepts philosophiques qui y sont mis en œuvre, une relation de correspondance parfaite. La conclusion s’impose que, pour Simmel, la notion kantienne du bonheur trouve comme son incarnation historique dans la culture monétaire. La modernité, que Simmel caractérise par le fait qu’elle offre aux individus la possibilité d’accéder aux objets et aux positions de leur choix, matérialise en effet une aporie inhérente au concept du bonheur chez Kant, dans la mesure où ce dernier souligne l’indétermination totale des choix, d’un côté, et de l’autre, l’idée que c’est hors de la volonté elle-même que la recherche du bonheur puise ses mobiles.

In his relatively unknown text Kant, Georg Simmel develops some critical thoughts concerning Kant’s notion of happiness. The comparison between this text and his analysis of modern society, especially in his work Philosophy of Money, reveals that there exists a perfect correspondence between the philosophical concepts used in the two books. This leads us to conclude that, in Simmel’s eyes, monetary culture represents some kind of historical embodiment of the Kantian notion of happiness. Modernity, which offers all individuals the possibility of acquiring any objects or positions they choose, materialises an aporia inherent in Kant’s concept of happiness, consisting in the fact that, on the one hand, our choices are totally undetermined, and, on the other hand, the search for happiness is motivated by impulsions that lie outside of our will.

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