La passivité de la logique

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11 février 2014

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James Dodd, « La passivité de la logique », Methodos, ID : 10.4000/methodos.2140


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Quel est le chemin qui, chez Husserl, nous mène de la logique formelle à celle transcendantale? S’agit-il de la voie kantienne qui va de la “logique générale” à celle “transcendantale” ou le caractère mathématique de la logique moderne interdit que celle-ci puisse jouer le rôle de “fil conducteur transcendantal”? Dans cet article, à la lumière de ce que l’on pourrait appeler la réciprocité entre passivité et logique, on avance la thèse selon laquelle c’est justement la logique mathématique qui pour Husserl peut jouer un tel rôle. Chez Husserl, il y a en effet aussi bien une logique de la passivité qu’une passivité de la logique : non seulement ce qui est passif est synthétique et, en tant que tel,  formellement déterminé, mais la logique, en tant que corpus de connaissances, est à son tour saturée par une passivité qui en assure le sens et la validité en tant que logique. C’est au point de croisement entre les deux, où l’une gouverne la force constitutive de l’autre et vice-versa, que l’on peut trouver le fil conducteur d’une enquête sur la possibilité d’une logique transcendantale à partir d’une réflexion sur la logique mathématique formelle.

What is the path in Husserl that takes us from formal to transcendental logic? Does it follow Kant’s course from “general logic” to “transcendental logic”, or does the mathematical character of modern logic divest it of the possibility of serving as a “transcendental clue”? In this paper it is argued that for Husserl mathematical logic can in fact provide a clue, in light of a reflection on what can be called an inverse relationship between passivity and logic. There is for Husserl both a logic of passivity and a passivity of logic: the passive is itself synthetic, and as such determinative of form; and logic is itself, as a body of knowledge, saturated with a passivity that secures its sense and validity as a logic. Where the two cross, where the one governs the constitutive force of the other and vice versa, is where the guiding clue can be found for the elaboration of the possibility of a transcendental logic from out of a reflection on formal mathematical logic.

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