Jouer du piano

Fiche du document

Date

12 février 2014

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Methodos

Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1626-0600

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1769-7379

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Fériel Kaddour, « Jouer du piano », Methodos, ID : 10.4000/methodos.2600


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

La réflexion s’appuie dans un premier temps sur une opposition entre deux attitudes de pianistes  à l’égard du travail à l’instrument : Gould, qui revendique une séparation d’avec le clavier pour ne privilégier que la lecture; Arrau, dont la technique au contraire vise à « faire corps » avec son piano. L’étude de ces deux démarches d’interprètes conduit à une conclusion croisée : l’abstraction gouldienne n’est rien d’autre qu’un déplacement du jeu vers d’autres instruments (ceux qui servent à la prise de son et au montage de ses enregistrements) ; le « faire-corps » hérité de la culture pianistique romantique est plus dialectique que fusionnel, et en cela implique une capacité de mise à distance. A partir de cette double conclusion, on tâche enfin de repenser la place du jeu à l’instrument dans la mise en œuvre d’une interprétation, en interrogeant le dialogue qui s’instaure entre la partition telle qu’elle s’écrit et le geste tel qu’il se joue.

Our study leans on an opposition between two pianists' attitudes about their work with the instrument. Gould claims a necessary separation from the keyboard in order to prioritize reading. Arrau, on the contrary, relies on a technique which consists in “being one” with his piano. The analysis of these two interprets’ behaviours leads to a crossed conclusion: the gouldian abstraction is nothing else than a displacement of the playing towards another kind of instruments, the ones he uses in sound recording and cut up; Arrau’s “being one” is more dialectic than at first sight, and it therefore implies a real distancing from the piano. This constatation leads to rethink the place of the piano playing in the setting of an interpretation, and to highlight the real dialogue which develops itself between the score as it has been written and the gesture as it is played.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en