Etienne-François Geoffroy, entre la Royal Society et l’Académie royale des sciences : ni Newton, ni Descartes

Fiche du document

Auteur
Date

14 février 2014

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Methodos

Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1626-0600

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1769-7379

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Bernard Joly, « Etienne-François Geoffroy, entre la Royal Society et l’Académie royale des sciences : ni Newton, ni Descartes », Methodos, ID : 10.4000/methodos.2855


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Etienne-François Geoffroy, l’un des chimistes français les plus importants du début du XVIIIe siècle, entretenait des relations régulières avec l’Angleterre. Il était chargé de développer les échanges entre l’Académie royale des sciences et la Royal Society de Londres. Quand il publia sa « Table des rapports entre les substances chimiques » en 1718, Fontenelle et quelques autres lui reprochèrent d’avoir introduit en chimie le système des attractions newtoniennes. Mais en fait, Geoffroy s’est toujours tenu à l’écart aussi bien du mécanisme cartésien que du newtonianisme, le recours aux expériences et à la littérature alchimique constituant ses seules sources d’inspiration. Geoffroy apparaît ainsi comme le représentant d’une chimie empirique, soucieuse de conserver l’autonomie de sa discipline.

Etienne-François Geoffroy, one of the most famous chemists in France in the early eighteenth century, has constant contacts with English scientists. He was in charge of developing exchanges between the Académie royale des science and the Royal Society. When he published the « Table des rapports entre les substances chimiques » in 1718, he was said by Fontenelle and others to have introduced the newtonian attractions into chemistry. In fact, Geoffroy kept out just as well the cartesian mecanism as the newtonisnism : his inspiration came only from experiments and alchemical literature. Thus Geoffroy appears as a representative of an empirical chemistry which aims to retain chemistry as an independant discipline.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en