17 septembre 2008
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Gilles Sénécal, « L’analyse des métaphores et les modèles de la métropole nord-américaine : débat et proposition », Métropoles, ID : 10.4000/metropoles.2082
Cet article passe en revue les différents modèles, depuis celui de l’école de Chicago jusqu’à celui de l’école de Los Angeles, qui représentent la forme des métropoles nord-américaines. L’analyse des métaphores, tant écologique ou gravitaire, que celles de la géographie des espaces-temps, des scènes urbaines ou du jeu keno, permet de revoir les termes du débat opposant le modèle gravitaire à celui de la métropole fragmentée. Deux questions sont ici soulevées. La première concerne l’unité des études urbaines contenue dans le modèle écologique, c’est-à-dire sa capacité de traiter de l’organisation de l’espace métropolitain et des interactions sociales réalisées à l’échelle du lieu. La seconde traite de la mobilité des personnes, c’est-à-dire de la relation entre l’organisation de l’espace métropolitain et l’espace vécu des individus. Deux constats se dégagent de l’analyse. Le premier est pour reconnaître le caractère inachevé de l’urbanisme postmoderne. La seconde souligne l’absence d’une métaphore de substitution pouvant rendre compte de manière générale de la forme métropoles nord-américaines contemporaines. Face à quoi, il est proposé de s’inspirer de la théorie des cordes en sciences physiques.