Le tiers foncier, un levier pour négocier l’envers de la planification : Les habitants face à la rénovation d’une voie ferrée à Marseille

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26 janvier 2021

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Marion Serre, « Le tiers foncier, un levier pour négocier l’envers de la planification : Les habitants face à la rénovation d’une voie ferrée à Marseille », Métropoles, ID : 10.4000/metropoles.7447


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La gestion du foncier, en particulier des espaces résiduels souvent issus des opérations d’aménagement, est régulièrement mise en débat et controversée par les acteurs institutionnels et non institutionnels de la ville. Sur la base de ce constat, nous avons fondé la notion de « tiers foncier » pour définir un état transitoire du foncier, caractérisé par un statut indéterminé et un mode de gestion non identifiable qui, de fait, ne permet pas aux acteurs de mobiliser ce foncier dans un processus de projet conventionnel. À partir de l’étude d’un cas situé à Marseille, cet article montrera de quelle manière un tiers foncier, généré par la remise en service d’une voie ferrée, est devenu successivement un espace de résistance, puis d’ajustements et de négociations entre les habitants, les acteurs institutionnels et associatifs. Par cette expérience située, nous souhaitons mettre au jour les possibilités d’articulation entre des stratégies territoriales initialement imposées par les acteurs institutionnels et des initiatives citoyennes, luttant contre la détérioration de leur cadre de vie et se saisissant des moyens mis à disposition pour l’améliorer.

Land management, in particular residual areas often resulting from development operations, is regularly debated and disputed by the institutional and non-institutional actors of the city. Based on this observation, we have introduced the notion of tiers foncier (third-party land) to define a transitional state of land, characterized by an indeterminate status and an unidentifiable management mode that does not allow the stakeholders to mobilize it in a conventional project process. Based on a case study in Marseille, this paper will show how a tiers foncier, generated by the renovation of a railway line, has become successively a space of resistance and of adjustments and negotiations between the residents and institutional and associative actors. From this experience, the objective is to highlight the possible connections between territorial strategies, initially imposed by institutional actors, and citizens’ initiatives, fighting against the deterioration of their living environment and seizing the means to improve it.

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