Music, Memory and Repression in Hitchcock’s Vertigo (1958)

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9 avril 2021

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Christophe Gelly, « Music, Memory and Repression in Hitchcock’s Vertigo (1958) », Miranda, ID : 10.4000/miranda.36484


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Les critiques de l’œuvre d’Hitchcock ont toujours considéré son utilisation de la musique comme une partie intégrale de sa technique narrative, ceci afin de montrer comment elle contribue à la tension dramatique dans ses films à suspense. Cet article tente de développer l’approche du rôle complexe et variable joué par la musique chez le réalisateur en concentrant l’étude sur Sueurs froides (1958), car il s’agit d’un film qui utilise des références musicales reprises tout au long du récit, afin de guider le spectateur dans son approche des mécanismes psychiques de Scottie, c’est-à-dire que cette utilisation de la musique est en partie détachée des situations de suspense en elles-mêmes. C’est ainsi que la musique du film renvoie à la reconstruction par Scottie de l’image de Madeleine à travers le personnage de Judy, mais elle exprime également ses doutes et le refoulement de ce désir de reconstruction. La musique constitue donc un élément potentiellement réflexif du récit, destiné non seulement à communiquer les sentiments du personnage mais aussi la distance qu’il importe pour le spectateur de conserver avec ces sentiments.

The musical dimension has always been presented by critics as an essential part of Hitchcock’s narrative technique, with a view to showing how music works at emphasizing the suspense situations in his thrillers. This article tries to expand upon the complex, shifting role of music in the Hitchcock corpus by focusing on the case of Vertigo (1958), as a film which clearly makes use of musical references and repetitions as subjective landmarks pointing to the spectator’s access to Scottie’s psyche—hence as somewhat detached from the suspense-driven dramatic situations proper. Music can be related to the main character’s reconstruction of Madeleine’s image through Judy, but also appears as a possible expression of his hesitations and of the repression of this desire to recreate his dead lover. As such, it constitutes a potentially self-conscious part of the filmic discourse focused not only on the expression of characters’ feelings but also on the necessary distance with them.

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