Southern Discomfort: Clanking, Rattling, and Screaming in The Texas Chain Saw Massacre (Tobe Hooper, 1974)

Résumé En Fr

The article analyzes the role played by both the diegetic sounds and the music in The Texas Chain Saw Massacre (Tobe Hooper, 1974). Resorting to some atonal score made of jarring notes coupled with diegetic sounds of the most bizarre sort (from the rattling of chainsaws to the cackling of encaged hens, without forgetting the screaming of the unyielding heroine), Tobe Hooper means to literally set the viewers’ teeth on edge. By counting on the sense of hearing more than on special effects, the director creates some kind of prolonged sticky red scream that still unsettles the most blasé spectators of today’s horror films.

Cet article analyse le rôle que jouent les sons diégétiques et la musique dans The Texas Chain Saw Massacre (Tobe Hooper, 1974). En ayant recours à une partition atonale faite de notes discordantes et de sons diégétiques des plus étranges (allant du vrombissement d’une tronçonneuse au caquètement d’une poule en cage, sans oublier les hurlements de l’héroïne récalcitrante), Tobe Hooper a pour intention d’éprouver les nerfs des spectateurs. Le réalisateur s’appuie alors plus sur le sens de l’ouïe que sur les effets spéciaux, et il parvient ainsi à créer une sorte de hurlement poisseux et rougeâtre qui déstabilise encore aujourd’hui les spectateurs les plus blasés des films d’horreur contemporains.