Small is beautiful: from initials to words

Fiche du document

Date

6 novembre 2013

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Miranda

Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2108-6559

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Ingrid Fandrych, « Small is beautiful: from initials to words », Miranda, ID : 10.4000/miranda.4189


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Depuis la révolution électronique et l’internationalisation de la langue anglaise, nous sommes témoins de l’augmentation rapide de sigles et d’abréviations. Comme elles sont à la fois compactes et précises, ces formes contribuent énormément à la communication moderne; elles peuvent être mystérieuses et ésotériques, mais aussi d’usage courant et répandu. S’appuyant sur une enquête du British National Corpus, l’article suivant examine comment l’un des processus les plus productifs de la langue anglaise utilise les initiales d’une expression pour former des mots nouveaux, et pour démontrer l’aspect de circularité. L’objectif principal est de montrer comment ces formations peuvent être réinterprétées de façon ironique une fois qu’elles ont perdu leur référence (Fiat ‘Fix it again, Tony’). Les formations ‘forcées’ (PIN et PEN) montrent un autre aspect de circularité. La flexibilité sémantique des sigles peut être utilisée pour obtenir un effet mnémonique, et c’est peut-être à cause de cette flexibilité que les sigles sont devenus si populaires dans les domaines de la technologie et de la communication électronique. Cette flexibilité repose sur la multifonctionnalité des initiales qui sont les éléments submorphémiques les plus petits de la langue et qui, tout en représentant les mots entiers de la phrase, arrivent à devenir les éléments dans de nouvelles combinaisons.

With the ‘electronic revolution’ and the internationalisation of English, we are witnessing a rapid increase of acronyms and abbreviations. These forms fulfil a vital function of modern communicative needs: they are compact (in their short form), yet precise (in their full form), they can be mysterious and esoteric, yet common and widespread. Using a corpus study approach, this paper will discuss how one of the most productive and creative word-formation processes in modern English makes use of the initials of longer phrases to form new words, with particular attention to circularity. The main focus will be on how these formations lend themselves to ironic reinterpretation by language users once they have lost their primary motivation, such as Fiat ‘Fix it again, Tony’. Another aspect which will be discussed is the creation of reverse acronyms, such as PIN and PEN, as intentionally created, that is, ‘engineered’ formations. The semantic flexibility of acronyms can be used for mnemonic purposes and for effect, and it might explain why acronymy has recently experienced such a surge in popularity, especially in the media and in electronic communication. This flexibility and variability relies on the multifunctionality of initials as the smallest word-formation elements below the morpheme level: the submorphemic elements ‘stand for’ the longer words they represent but they are, at the same time, independent enough to be used in new interpretations.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en