6 novembre 2013
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Ingrid Fandrych, « Small is beautiful: from initials to words », Miranda, ID : 10.4000/miranda.4189
Depuis la révolution électronique et l’internationalisation de la langue anglaise, nous sommes témoins de l’augmentation rapide de sigles et d’abréviations. Comme elles sont à la fois compactes et précises, ces formes contribuent énormément à la communication moderne; elles peuvent être mystérieuses et ésotériques, mais aussi d’usage courant et répandu. S’appuyant sur une enquête du British National Corpus, l’article suivant examine comment l’un des processus les plus productifs de la langue anglaise utilise les initiales d’une expression pour former des mots nouveaux, et pour démontrer l’aspect de circularité. L’objectif principal est de montrer comment ces formations peuvent être réinterprétées de façon ironique une fois qu’elles ont perdu leur référence (Fiat ‘Fix it again, Tony’). Les formations ‘forcées’ (PIN et PEN) montrent un autre aspect de circularité. La flexibilité sémantique des sigles peut être utilisée pour obtenir un effet mnémonique, et c’est peut-être à cause de cette flexibilité que les sigles sont devenus si populaires dans les domaines de la technologie et de la communication électronique. Cette flexibilité repose sur la multifonctionnalité des initiales qui sont les éléments submorphémiques les plus petits de la langue et qui, tout en représentant les mots entiers de la phrase, arrivent à devenir les éléments dans de nouvelles combinaisons.