Can Anonymous be the exception? Modernist anonymity and the challenges of literary exceptionalism

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29 octobre 2021

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Anne Reynes-Delobel, « Can Anonymous be the exception? Modernist anonymity and the challenges of literary exceptionalism », Miranda, ID : 10.4000/miranda.42260


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Cet article a pour objet le projet « Anonymous », lancé à Paris par Michael Fraenkel et Walter Lowenfels en 1930, qui donne à comprendre « l’exceptionnalisme » moderniste comme une construction culturelle hétérogène et malléable. Il s’attache d’abord à resituer les objectifs esthétiques et politiques poursuivis par Anonymous dans le contexte du débat social et artistique des années vingt sur l’anonymat, en soulignant notamment les liens complexes qu’ils entretiennent avec la question de l’impersonnalité. En prenant appui sur une sélection de poèmes directement issus d’Anonymous, il analyse ensuite le lien entre anonymat littéraire et autorité culturelle et sociale, au sein du marché culturel de l’époque. Enfin, il examine la relation qu’entretiennent ces expérimentations poétiques avec la « révolution du mot » technomoderniste de la fin des années vingt, afin de mieux comprendre les stratégies mises en œuvre par leurs auteurs pour éviter le piège de l’exceptionnalisme culturel.

The article examines the relatively little-known “Anonymous” project launched in Paris by Michael Fraenkel and Walter Lowenfels in 1930 with a view to advancing our understanding of modernist “exceptionalism” as a heterogeneous and malleable cultural construct. It first aims to reassess the project’s political and aesthetic stance by contextualizing it in the contemporary social and artistic debate over anonymity—including its entanglements with discussions of impersonality within and across modernist circles. It takes a close look at poems written by contributors to Anonymous to demonstrate how their authors claimed, disclaimed or reclaimed authorship as a way to reassert cultural and social authority within the culture of the market place. The article further investigates the connection of these experiments with the late 1920s technomodernist “revolution of the word,” so as to emphasize the challenge these writers faced as they tried to avoid the pitfalls of cultural exceptionality.

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