Shaping words into fiction: The Grotesque Clay Head in Elizabeth Bowen’s Eva Trout

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6 novembre 2013

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Céline Magot, « Shaping words into fiction: The Grotesque Clay Head in Elizabeth Bowen’s Eva Trout », Miranda, ID : 10.4000/miranda.4486


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Le dernier roman d’Elizabeth Bowen, Eva Trout, possède une structure fragmentée qui révèle de nombreuses scènes qui peuvent paraître isolées, comme fonctionnant en vase clos dans un récit heurté. Cet article examine l’une de ces scènes dans laquelle Jeremy, un enfant muet, révèle à sa mère une sculpture de terre représentant son visage qu’il a lui-même modelée. L’argument se fonde sur “l’anamorphose intertextuelle” telle qu’elle est décrite par Neil Corcoran mais il l’applique au-delà des limites des romans antérieurs de l’auteur. Il apparaît que l’action transforme les personnages en figures archétypales dans un texte qui résonne d’une multiplicité d’intertextes profondément déformés. En réalité, la scène ekphrastique explore le processus de création littéraire comme duplication et transformation d’un original qui peut aller jusqu’à la caricature grotesque.

The fragmented composition of Elizabeth Bowen’s last novel Eva Trout displays scenes which may seem isolated and disruptive in the plot. This article focuses on one of those scenes in which the mute child Jeremy confronts his mother Eva with her own representation in the form of a clay head he has modelled. The argument is based on the “intertextual anamorphosis” described by Neil Corcoran but it applies this notion outside the limits of Bowen’s previous works. It appears that the action turns the characters into archetypal figures in a text that resonates with a multiplicity of distorted intertexts. In fact, the ekphrastic scene explores the process of literary creation as a duplication and transformation of the original, to the extent that the copy sometimes becomes a grotesque caricature.

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