Stillness, Deep Time, & the Corpse: An Ode to Eros

Fiche du document

Auteur
Date

6 avril 2023

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Miranda

Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2108-6559

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess



Sujets proches En

Stillness Tranquillity

Citer ce document

Aaron M. Moe, « Stillness, Deep Time, & the Corpse: An Ode to Eros », Miranda, ID : 10.4000/miranda.52260


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

“Stillness, Deep Time, & the Corpse: An Ode to Eros” anchors its exploration in the phrase by E. E. Cummings, nothing surpasses the mystery of stillness—especially the supposed “stillness” of the animal corpse. From one perspective, the corpse seems absolutely still, but from another, the corpse swarms with the processes of decay. Stillness, then, becomes a mirage and a matter of perspective. What, though, is at the heart the mystery of stillness? In short, Eros. Eros as a mythological insight into the four foundational laws of the cosmos: gravitational forces, electromagnetic forces, weak nuclear forces, strong nuclear forces. Forces that epitomize attraction and desire. Forces that are at work within every object in the known universe. (Stillness can only be achieved at absolute zero, the temperature when an electron no longer moves–which is, as of yet, only a theoretical concept.) Though Hesiod did not have an understanding of 21st century physics, he places Eros as one of the foundational gods at the beginning of everything. “Stillness, Deep Time, & the Corpse” argues that the forces of Eros that make decay possible are also at work within language, and just as a corpse composts, so meaning composts in the (dis)integration of the words and letters of a sentence.

« Stillness, Deep Time, & the Corpse : An Ode to Eros » trouve son origine dans la phrase d’E. E. Cummings, « rien ne surpasse le mystère de l’immobilité », et en particulier dans la prétendue « immobilité » du cadavre d’un animal. D’une part, le cadavre semble totalement immobile, mais d’autre part, il est grouillant en raison du processus de décomposition. L’immobilité n’est alors qu’un mirage et qu’une question de perspective. Qu’est-ce qui réside au cœur du mystère de l’immobilité ? La réponse tient en un mot : Éros. Éros est un aperçu mythologique des quatre lois fondamentales du cosmos : les forces gravitationnelles, les forces magnétiques, les forces nucléaires faibles et les forces nucléaires fortes. Ce sont des forces qui incarnent l’attraction et le désir et qui sont à l’œuvre dans chaque objet de l’univers connu. (Le calme ne peut être atteint qu’au zéro absolu, la température à laquelle un électron ne bouge plus - ce qui n’est, pour l’instant, qu’un concept théorique). Même si Hésiode ne pouvait pas comprendre la physique du 21ème siècle, il plaçait Éros comme l’un des dieux fondateurs au commencement de tout. « Stillness, Deep Time, & the Corpse » affirme que les forces d’Éros qui rendent le pourrissement possible sont également à l’œuvre dans le langage. De même qu’un cadavre se décompose, de même le sens se décompose dans la (dés)intégration des mots et des lettres d’une phrase.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en