8 mars 2016
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Penelope Collet, « “It’s the fabric of the place” – Life Histories of Five Welsh Women Artists », Miranda, ID : 10.4000/miranda.8578
Il y a encore un long chemin à faire pour établir une tradition artistique pour les femmes au Pays de Galles. Dans cet article, je relève quelques conclusions découlant des recherches récentes sur les histoires de vie. Si certains diront qu’il s’agit d’un problème qui touche tous les artistes du Pays de Galles, femmes et hommes, néanmoins les obstacles à une carrière artistique pour les femmes continuent d'être une préoccupation pour les femmes artistes de mon étude. Des tensions apparaissent: à la maison, au niveau de leur formation artistique, lorsqu’elles souhaitent exposer et obtenir la reconnaissance critique, dans leur manière de s’identifier comme Galloises, dans leur choix de travailler au Pays de Galles plutôt que dans les grands centres d'art tels que Londres, et dans le choix de médium, de genre et de contenu. Grâce à la méthodologie de l'histoire de vie, il a été possible de cerner de près la vie subjective de quatre artistes femmes, de reconnaître leur diversité, et de collaborer avec elles dans le processus de recherche afin d’obtenir de nouvelles perspectives sur leur vie. Une approche biographique a été utilisée pour écrire le récit de la cinquième artiste, qui n'est plus en vie. Les conclusions sur la vie de ces femmes abordent des thématiques d’un intérêt très actuel pour tout artiste où chercheur dans le domaine. Il s'agit notamment de l'identité galloise, la prise de conscience émergeante des phénomènes de post-colonialisme, le pastoralisme et la fracture art / artisanat. Au cœur de la recherche sont les expériences individuelles de ces femmes, à vivre et à travailler au Pays de Galles, et l'influence de ce choix sur leur travail créatif.