Ritual and parable in Britten’s Curlew River

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19 avril 2017

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Benjamin Britten se définit comme un « musicien de circonstance » et certaines de ses œuvres sont composées pour des commémorations ou des cérémonies civiles ou religieuses qui obéissent à des rituels particuliers. Comme compositeur d’opéra, genre qui met en scène des rites et qui possède ses propres rites, Britten était sensible à la notion de rituel auquel il souhaite toujours associer la participation active du spectateur. Il appartient aussi à la « génération Auden », le poète, ami et mentor des années 1930, qui pratique l’art de la parabole. Aussi, il n’est guère surprenant qu’il donne à Curlew River (La Rivière au coulis), son adaptation de la pièce du théâtre No, Sumidagawa, qui transpose le rituel du drame japonais chez une communauté de moines des Fens anglais avant la conquête normande, le sous-titre de Parabole pour être jouée à l’église (Parable for church performance). Se fondant en partie sur l’analyse de l’art de la parabole par son contemporain et ancien collaborateur, le poète Louis McNeice, autre membre de la Génération Auden, cette étude se concentrera sur l’intégration des caractéristiques de la parabole —souci de pédagogie, appel à des textes prescripteurs, création d’un monde particulier, connaissance et accueil de l’Autre— , aux rituels de l’opéra et sur le message œcuménique du compositeur qui laisse cependant transparaître les inquiétudes de Britten sur la place de l’artiste et du déviant dans la société de son temps.

Benjamin Britten defined himself as “a composer for an occasion” and some of his works are composed for commemorations and civic or religious ceremonies which conform to their own rituals. As an opera composer, a genre which stages rites and rituals and obeys to its own forms, Britten was very much aware of the necessity of ritual to which he wished to actively associate audience participation. The composer belonged to the Auden Generation and enjoyed a close relationship with the poet who believed in the concept of parable art. So it is no wonder that his Curlew River, his adaptation of the Noh play, Sumidagawa, should transfer the ritual of Japanese drama in a Fenland community of monks in pre-Conquest times and should be subtitled A parable for church performance. Partly based on the analysis of parable by his former associate, the poet Louis McNeice, this study will focus on Britten’s integration of the genre’s characteristics—its didactic intentions and references to prescriptive texts, the creation of a private world, the encounter with, and acceptance of the Other—to the rituals of operatic conventions and on the composer’s universalist message which barely hides Britten’s anxieties about the place of the artist and the alien in his time.

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