5 décembre 2019
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O’Kelly Dairine, « George Moore : confessions et rêveries « réminiscentes » », Modèles linguistiques, ID : 10.4000/ml.4013
Le but de cet article est de rappeler le rôle clé, trop souvent oubliée par les spécialistes, qu’a joué George Moore, d’une part, en tant que participant actif aux débats des artistes qui se réunissaient au café de la Nouvelle Athènes dans la première décennie de la Troisième République, d’autre part comme critique à Londres où, à partir de 1882, il s’est établi comme le porte-parole de la peinture impressionniste et du réalisme romanesque (notamment comme préfacier des éditions anglaises de Zola (Impression and Opinions (1891), Modern Painting (1893). Après un rapide tour d’horizon, on passe aux circonstances de son premier succès de vente, les Confessions d’un jeune homme (1888), ce qui conduit à une évaluation de sa position personnelle par rapport aux divers mouvements : impressionnisme, réalisme, symbolisme. Il semblerait que la contribution de George Moore aux défis de ces écoles successives est l’invention d’un nouveau genre littéraire appelé par certains critiques américains « creative non-fiction ». La dernière partie de l’article est consacrée à ce genre nouveau, qui, au fil des années, envahit son œuvre. Dans ce contexte, de longs extraits de ces écrits semi-biographiques, notamment, Confessions d’un jeune anglais (1888), Mémoires de ma vie morte (1906) et la trilogie Ave, Vale, Salve (1911-1914), sont analysés