De Anthony Trollope, He Knew He Was Right : entre psycho-récit et monologue narrativisé 

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10 juin 2019

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Marjorie Sabbatorsi, « De Anthony Trollope, He Knew He Was Right : entre psycho-récit et monologue narrativisé  », Modèles linguistiques, ID : 10.4000/ml.5221


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Dans la plupart des romans victoriens, le narrateur, parfaitement maître de son œuvre, tient le rôle d'un véritable guide pour le lecteur. Ainsi, il le rassure et lui communique des informations essentielles à la compréhension de l'histoire racontée. Les derniers romans du XIXe siècle diffèrent de leurs prédécesseurs par la présence moins évidente du narrateur, qui donne désormais plus de voix à ses personnages. Anthony Trollope, illustre représentant du roman psychologique, a toujours accordé une place importante aux pensées de ses personnages. Ceci est particulièrement manifeste dans He Knew He Was Right (1869), où il parvient, avec une grande dextérité et tout en conservant une certaine fluidité narrative, à passer du « psycho-récit » au « monologue narrativisé » pour reprendre les termes de Dorrit Cohn – ou, autrement dit, du discours indirect au discours indirect libre. Le narrateur ne disparaît pas totalement du récit mais s'efface aux yeux du lecteur, donnant ainsi plus de consistance à ses personnages mais semant le doute sur l'identité de celui à l'origine des sentiments exprimés : s'agit-il du narrateur ou du personnage ?

In most Victorian novels, the storyteller, in full control of his narrative, takes the reader by the hand, reassuring them and transmitting the essential elements needed for the comprehension of the story. Through a subtle shift in the narrative stance, the later novels of the nineteenth century differ from the earlier – the narrator having stepped partially aside to give more voice to the characters. Anthony Trollope, one of the most representative figures in the history of the English psychological novel, is a typical example of a novelist who has always granted particular importance to the thoughts of his characters. This is particularly obvious in He Knew He Was Right (1869), a novel in which he skillfully and brilliantly manages to pass (in the words of Dorrit Cohn) from “psycho-narration” to “narrated monologue” – that is, from indirect speech to free indirect speech – while keeping some sort of narrative fluidity. The narrator does not entirely disappear from the text but allows himself to fade from the reader's attention, thus giving more consistency to the characters, but casting doubt upon the identity of the voice which is expressing the feelings – is it the narrator or the character?

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