Premiers pas des archéologues russes et français dans le Turkestan russe (1870-1890)

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15 janvier 2007

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Svetlana Gorshenina, « Premiers pas des archéologues russes et français dans le Turkestan russe (1870-1890) », Cahiers du monde russe, ID : 10.4000/monderusse.17


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L’article présente les pionniers de la recherche archéologique de terrain dans le Turkestan russe entre 1870 et 1890, notamment Borzenkov, Krestovskij, Veselovskij, Chaffanjon, avant l’étape plus systématique que marquent la fondation du Cercle des amateurs d’archéologie du Turkestan en 1896 et l’entrée en scène de Vjatkin et de Barthold. Le site clé est d’ores et déjà Afrasiab, qui est l’emplacement de la Samarcande prémongole. Les sondages archéologiques effectués selon des méthodes sommaires s’accompagnent de la collection systématique d’antiquités ramassées sur place ou acquises sur les bazars locaux. Ces recherches sont favorisées par les autorités militaires qui s’intéressent au passé de la région. Il convient de reconsidérer dans cette perspective la mission du Français Jean Chaffanjon (18941895), qui a fait l’objet d’une véritable « légende noire » dans l’historiographie soviétique. Ni par son absence de véritable méthode de fouille, ni par l’acquisition qu’il a faite d’une collection privée (celle de l’officier Barshchevskij, dont une autre partie a constitué le noyau du musée de Samarcande), il ne s’oppose véritablement aux autres pionniers. De nouvelles recherches effectuées par l’auteur de l’article, notamment dans les archives françaises, permettent de compléter la riche figure de cet explorateur aux intérêts multiples, de préciser ses motivations et ses sources de financement, enfin de dresser le bilan de son travail de terrain (qui, dans l’Asie Centrale russe, s’est étendu de Merv au Semirech’e).

Russian and French archeologists’ first steps in Russian Turkestan, 1870-1890. – This article presents the pioneers of archeological research in Russian Turkestan between the years 1870 and 1890 – among others, Borzenkov, Krestovskii, Veselovskii, Chaffanjon –before the more systematic era ushered in by the foundation in 1896 of the Turkestani Circle of Archeology Lovers and the appearance of Viatkin and Barthold. The key site was already Afrasiab, the site of pre-Mongolian Samarkand. Cursory digging went hand in hand with systematic collecting of antiquities picked up on the site and in local bazaars. The military encouraged the research out of interest for the region’s past. The French archeologist Jean Chaffanjon’s mission (1894-1895) must be reconsidered in this perspective. This archeologist was put at the center of a somber legend in Soviet historiography. He does not differ much from the other pioneers, whether by his lack of real digging methods or by his acquisition of a private collection (that of Barshchevskii – part of this collection constitutes the core of the Samarkand Museum). New research by the author of this article, conducted mainly in French archives, allows one to put the final touch on the rich portrait of this explorer with numerous interests, to understand his motivations and find out where his financial support came from, and finally, to assess his field work (which, in Central Asia, spread from Merv to Semirech’e).

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