Russia’s ambivalent response to the Boxers

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15 janvier 2007

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Mots-clés En

Russia China

Résumé Fr En

La réaction ambiguë de la Russie à l’insurrection des Boxers. – À l’instar des autres puissances ayant des intérêts en Chine, la Russie prit part à l’intervention militaire visant à écraser l’insurrection des Boxers, cette explosion de violence xénophobe qui eut lieu à Pékin et dans les provinces voisines dans le courant de l’été 1900. Cependant, la participation de Saint-Pétersbourg à cette opération se distinguait de celle de ses partenaires par son ambiguïté. Lorsqu’au début de l’année 1900 les diplomates russes furent informés des troubles pour la première fois, ils rejetèrent cette nouvelle comme alarmiste et ne joignirent pas leur voix aux protestations européennes. Quand l’émeute se transforma en insurrection et que les légations étrangères furent assiégées l’été suivant, c’est à contrecoeur que Nicolas II marcha sur Pékin avec les autres nations. Pendant l’automne 1900 et au début de l’année suivante, le représentant russe implora ses collègues de faire preuve de modération dans leur demande de réparations au gouvernement chinois. Les appréhensions de la Russie reflétaient le désir de celle-ci de maintenir une relation privilégiée entre la dynastie des Romanov et celle des Qing, désir qui s’exprimait surtout au niveau des hauts fonctionnaires des ministères des Finances et des Affaires étrangères et dans certains articles de presse.

Like the other powers with interests in China, Russia intervened militarily to suppress the Boxer rising, a violent xenophobic eruption in Peking and the surrounding provinces during summer 1900. However, St.ÊPetersburg’s participation in the operation was much more ambivalent than that of its partners. When unrest was first reported at the start of 1900, Russian diplomats dismissed the news as alarmist, and refrained from joining the European protests. As the disorders grew into a full-scale uprising and the foreign legations came undersiege that summer, Tsar Nicholas II participated in the multinational march on Peking with the greatest reluctance. During autumn 1900 and into the following year, Russia’s envoy pleaded with his colleagues to moderate their demands for retribution from the Chinese government. Russia’s misgivings reflected a belief in a special relationship between the Romanov and Qing dynasties, especially among officials at the ministries of Finance and of Foreign Affairs, as well as many commentators in the press.

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