L’Europe orientale, 1650-1730. Crises, conflits et renouveau

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4 octobre 2010

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Jessica Allina-Pisano et al., « L’Europe orientale, 1650-1730. Crises, conflits et renouveau », Cahiers du monde russe, ID : 10.4000/monderusse.7063


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Vers 1650, la Russie prend résolument position sur l’échiquier européen, où elle revendique le statut d’empire, à égalité avec celui des Habsbourg. C’est chose faite, ou à peu près, en 1730, au terme d’un long processus où jeu diplomatique, conflits armés, échanges culturels avec l’Occident et violentes révoltes à l’intérieur coexistent ou se succèdent. C’est cet ensemble d’événements, vus tantôt du côté de la Moscovie, tantôt du côté de ses voisins, qu’éclairent les articles réunis dans ce volume. Ils le font avant tout en s’attaquant aux stéréotypes, à l’aide parfois de sources inattendues, voire inconnues des spécialistes, comme les lettres de l’hetman cosaque Dorošenko au grand-vizir de la Sublime Porte ou l’unique exemplaire d’un pénitentiel prévu pour la confession du tsar. Russes xénophobes ? Peut-être, mais ce n’est pas ce qui ressort de la correspondance entre un marchand anglais et son professeur de russe. Nobles serviles ? Mais presque tous les auteurs de « projets », en 1730, rêvent d’une constitution analogue à celle de la Pologne-Lituanie. Les streltsy insurgés défendent-ils la Vieille Foi ou réclament-ils, plus prosaïquement, leur solde ? Sur un point tout au moins le succès de Pierre le Grand est indéniable : l’isolement de l’ancienne Russie appartient désormais au passé.

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