A Most Beautiful City for the World’s Tallest Dam

Fiche du document

Date

3 juillet 2017

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1252-6576

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1777-5388

Organisation

OpenEdition

Licences

All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess



Citer ce document

Artemy M. Kalinovsky, « A Most Beautiful City for the World’s Tallest Dam », Cahiers du monde russe, ID : 10.4000/monderusse.9992


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

This article examines the history of Nurek City in Tajikistan, built to accommodate the works constructing the world’s tallest dam starting in 1961. One of many “new cities” constructed in the post‑war USSR, Nurek began life as a messy construction site but eventually became a city Soviet officials felt reflected Soviet promises of urban modernity. Drawing on sources from archives in Moscow and Tajikistan, as well as oral history and published sources, this article traces how the various problems faced in the course of construction, particularly over the retention of labor, led to the building site gradually evolving into a well‑ordered city. It then goes on to examine the problems of inequality between the city, populated primarily by workers from the European USSR, and locals living in nearby villages. It shows that local activists lobbied to extend the benefits of social welfare to the surrounding countryside. Not all aspects of the welfare state were equally well received by the population, and the story reveals some of the dynamics of engagement and resistance with Soviet development in the region. This article uses the story of Nurek to examine the intersection of urban construction, social welfare, equality, and internationalism in the USSR from the 1960s to the 1980s.

L’article étudie l’histoire de la ville de Nurek (Tadjikistan), édifiée pour répondre aux besoins de la construction, débutée en 1961, du plus grand barrage du monde. Nurek est l’une des nombreuses « villes nouvelles » construites en URSS dans l’après‑guerre. Sa construction a commencé de façon assez désordonnée, mais finalement Nurek est devenue une ville dans laquelle les officiels soviétiques ont trouvé l’expression des promesses soviétiques de la modernité urbaine. L’article s’appuie sur des sources issues des archives de Moscou et du Tadjikistan, mais aussi sur l’histoire orale et des sources publiées, et expose les différents problèmes auxquels il fallut faire face au cours de la construction. Il insiste notamment sur la rétention de la main d’œuvre, avant que la situation n’évolue graduellement pour laisser place à une ville bien ordonnée. Il étudie aussi la question des inégalités entre la ville, peuplée majoritairement d’ouvriers venus de la partie européenne de l’URSS, et les villages alentours, peuplés d’autochtones. L’article montre comment les activistes locaux exerçaient des pressions pour étendre les prestations sociales aux campagnes environnantes. Les avantages de l’État‑providence étaient inégalement répartis au sein de la population et l’article révèle quelques‑unes des dynamiques d’engagement et de résistance contre le développement soviétique dans la région. L’auteur se sert de l’histoire de Nurek pour étudier l’articulation de la construction urbaine, de la protection sociale, de l’égalité et de l’internationalisme en URSS entre les années 1960 et 1980.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en