24 juin 2019
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Éric Treille, « Fin de parti(e). La dénomination du PS en questions », Mots. Les langages du politique, ID : 10.4000/mots.25225
Malgré l’inscription de l’enjeu de son abrègement typographique lors du congrès d’Aubervilliers de 2018 et les ruptures onomastiques déjà connues par une grande partie des formations politiques françaises, le PS a conservé sa siglaison. Parti fragilisé par le résultat historiquement faible de son candidat à l’élection présidentielle de 2017, il a fait le choix de la fidélité à l’un des éléments les plus forts de son identité, tout en trouvant d’autres voies symboliques pour sortir de l’après-défaite, comme la vente de son siège rue de Solférino et la perte d’un substitut discursif emblématique.