7 avril 2022
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Stefano Vicari et al., « Multilinguisme et dénominations des minorités dans les rapports annuels d’Amnesty International : communauté LGBTi et personnes déplacées », Mots. Les langages du politique, ID : 10.4000/mots.29430
Dans cette étude, nous analyserons les rapports annuels d'Amnesty International 2016/17, 2017/18 et 2019, dans leurs versions anglaise, française et italienne (deux langues stratégiques, une tactique), afin de montrer les stratégies discursives déployées par Amnesty International dans les différentes langues pour affirmer la nécessité de respect des droits humains fondamentaux et les périls qui guettent leur existence même dans les contextes où l’ONG opère. À la suite d’une présentation générale de ces stratégies discursives et argumentatives dans les trois langues, nous nous pencherons plus dans le détail sur celles utilisées pour nommer (ou ne pas nommer, en poursuivant en cela une stratégie de généralisation, suivant différents moyens selon la langue utilisée) certaines minorités ethniques, religieuses et sociales considérées comme « vulnérables » (Abbas et al., 2019) et dont cette organisation se propose de sauvegarder les droits fondamentaux.Nous nous proposons donc de montrer comment ces nominations et expressions circulent dans les discours traduits, à savoir, leurs cooccurrences, leurs cotextes, leurs emplois et les éventuels écarts de sens entre les différentes versions des rapports.