Réflexions sur l’histoire de l’exposition et de la restauration des effigies de culte anciennes au Cambodge

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24 novembre 2017

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Sophie Biard, « Réflexions sur l’histoire de l’exposition et de la restauration des effigies de culte anciennes au Cambodge », Moussons, ID : 10.4000/moussons.3942


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Les effigies de culte cambodgiennes de l’époque angkorienne et préangkorienne sont dépositaires d’une histoire complexe depuis leur découverte aux cours de recherches archéologiques ou dans des vatt modernes. Nous nous intéressons ici aux statues en grès et en ronde-bosse. Celles-ci ont été restaurées, déplacées dans des musées pour leur conservation et leur protection face au pillage, formant les collections que nous connaissons actuellement. Ces travaux ont été initiés par le protectorat français au Cambodge mis en place en 1863, qui a ramené avec lui ses infrastructures culturelles et ses techniques : les musées, l’archéologie, et les pratiques occidentales de conservation-restauration. Mais la signification que les conservateurs français donnent alors aux statues qu’ils découvrent est bien différente de celle que lui donne la société cambodgienne, très religieuse. Ces différences de sens ont influé, et influent toujours, sur les différences de traitement qu’appliquent les deux sociétés aux statues. Comment ces pratiques ont-elles évolué au cours du temps, dépendantes des différents événements historiques et des contextes politiques qui ont pris place au Cambodge au xxe siècle ? Quelle place occupe aujourd’hui la dévotion populaire cambodgienne dans les musées ?

Ancient statues from angkorian and pre angkorian eras in Cambodia have a long story since they were excavated, or found in modern Wat. We focus here on sandstone statues in the round. These statues had to be restored, to be moved into museums in order to be protected against degradation and looting —forming the collections we know nowadays. But did they had to? Archaeology, museums and science of conservation were brought in Cambodia by the French protectorate, established in 1863. But the meaning that French curators give to these archaeological artefacts is different from the meaning the deeply religious Cambodian society traditionally gave them. And with this difference of meaning comes the difference in conservation treatments both society practiced on these statues. How these practices evolved through time, linked to the different historical events and political contexts Cambodia went through? Which place is allowed to popular worship in museums nowadays?

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