From features to contours. Why forms, not accoustic signals, should be modelled

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21 février 2008

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Joaquim Brandão de Carvalho, « From features to contours. Why forms, not accoustic signals, should be modelled », Mathématiques et sciences humaines, ID : 10.4000/msh.7513


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L'objet de toute modélisation mathématique en phonologie doit consister en des catégories formelles discrètes, non en des paramètres phonétiques. Telle est la thèse soutenue ici, qui s'oppose aux courants inductifs en vogue actuellement. L'existence de « patrons temporels » mise en avant par ces approches ne constitue pas, en tout cas, un argument recevable à l'encontre d'une phonologie formelle : on montrera ici que l'hypothèse de « contours » temporels est nécessaire dans la théorie phonologique. En vérité, la plupart des soi-disant traits phonologiques gagneraient à être définis comme des propriétés émergentes de  tels  contours, ce qui implique  de fonder mathématiquement des notions  phonologiques telles que l'« association autosegmentale ». Au total, moins les concepts de la théorie phonologique apparaissent comme des métaphores, plus le contenu de ses primitives paraît abstrait.

It is argued here that the object of mathematical modelling in phonology should consist of discrete formal categories, not of phonetic parameters, contrary to the claims of current empiricist approaches to phonological knowledge. In any case, the existence of “temporal patterns”, emphasized by these approaches, is not an acceptable argument against formal phonology: temporal “contours” are shown to be necessary objects in phonological theory. Indeed, most so-called phonological features should be viewed as emerging from such contours. To what extent this is the case depends on whether phonological notions like “autosegmental association” could actually be mathematically grounded. As a result, the less metaphorical the concepts of phonological theory are, the more abstract the content of its primitives is.

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