Autobiographie et écriture de l’intime dans les romans de Malika Mokeddem

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14 novembre 2020

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Boulahbel Mokhtari. Fizia Hayette, « Autobiographie et écriture de l’intime dans les romans de Malika Mokeddem », Multilinguales, ID : 10.4000/multilinguales.4157


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Des études universitaires qui traitent les textes autobiographiques posent la problématique suivante comment racontent les écrivains leurs vécus. La question de l’écriture de l’intime reste posée parce qu’il y a des critères qui peuvent expliquer la proportion des révélations intimes dans un récit de vie. Les chercheurs ont donc établi un classement des écrits intimes pas toujours évidents à appliquer aux écrits autobiographiques. Les critères tels que la religion, la nationalité, le sexe, la situation sociale ou économique des différents auteurs » (Hubier, 2003 : 68) ont montré qu’il est assez compliqué de les voir appliqués sur tous les textes, cela tout simplement dire que les écrivains autobiographes n’écrivent pas leur vie intime de la même façon. Nous avons tenté à travers l’exemple de Malika Mokeddem qui est une écrivaine algérienne d’expression française de montrer justement qu’elle fait exception par rapport à d’autres écrivains maghrébins qui eux optent pour une certaine réserve voire ont tendance à embellir leur vie familiale et sociale. Beaucoup des critères cités ci-dessus, ne s’appliquent pas sur elle, elle fait des révélations sur son vécu sans tenir compte par exemple du facteur religieux, ou social. Au contraire, elle dit sans tabous des vérités qui pourraient heurter la sensibilité des siens, mais elle ne tient pas compte de ce facteur, parce que ce qui importe pour elle c’est dire sa vie tumultueuse avec les siens qui l’ont poussé à l’exil. Elle fait un plaidoyer pour justifier un peu son refus de s’identifier à sa communauté. Chaque étape de sa vie, l’éloigne un peu plus des siens et même des personnes qui l’ont aimée.

University studies dealing with autobiographical texts raise the following problem : How writers tell their stories ? The question of intimacy writing remains because of criteria that can explain the proportion of intimate revelations in a life story. Therefore, researchers have established a classification of intimate writings which is not always obvious to apply to autobiographical writings. Criteria such as religion, nationality, gender, social or economic status of the various authors (Hubier, 2003 : 68) have shown that it is somehow complicated to apply them to all texts. It means that autobiographical writers do not write their intimate lives in the same way. We have tried through the example of Malika Mokeddem, who is an Algerian French-speaking writer, to show precisely that she is an exception compared to other North African writers who opt for a kind of reserve tendency to make their family and social life more beautiful. Many of the criteria cited above are not applicable to her, she makes revelations about her experience without considering, for example, the religious, or social factor. She says, instead, and without any taboo the truth even if it could sometimes offend the sensibilities of others. Malika Mokeddem does not consider this factor because, the most important thing for her is to relate her tumultuous life with her family and people who drove her to exile. She makes a plea to justify her refusal to be identified to her community. Every step of her life takes her away from her family and even from the people who loved her.

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