5 juillet 2018
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2335-1535
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2335-1853
https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess
Dalil Slahdji, « Mémoire en fragments ou l’impossible anamnèse dans L’Amour, la fantasia d’Assia Djebar », Multilinguales, ID : 10.4000/multilinguales.849
Notre intérêt dans le cadre de cet article est de démontrer que le travail d’anamnèse opéré dans le texte d’Assia Djebar, L’Amour, la fantasia, est une tentative de redonner vie à une mémoire individuelle et collective souvent écrasée sous le poids de l’Histoire officielle. Nous montrerons que le texte offre une double orientation qui peut sembler contradictoire. En effet, le genre autobiographique s’accommode difficilement de l’écriture de l’histoire. L’un servant à retracer le parcours d’une vie, l’autre à raconter des événements relatifs à tout un pays. Nous tâcherons de démontrer que le texte établit un lien plus que nécessaire entre l’histoire individuelle et l’histoire collective afin de créer un autre possible identitaire qui passe obligatoirement par la femme et une nouvelle langue.