20 mai 2021
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Marina Biron et al., « De la prescription à la valorisation », Les nouvelles de l'archéologie, ID : 10.4000/nda.11400
Sur l’emprise d’un projet de construction immobilière individuelle proche de la ville antique d’Aléria (Haute-Corse), fouillée il y a 40 ans et valorisée depuis, un diagnostic archéologique mené par l’Inrap a révélé la présence d’une nécropole romaine au milieu de laquelle est apparue une tombe d’époque étrusque.Suite à cette opération s’inscrivant comme une « découverte d’importance exceptionnelle », une fouille a été prescrite en 2018 par le service régional de l’archéologie de Corse, le cahier des charges comportant une disposition complémentaire et inhabituelle exigeant la présence d’un conservateur-restaurateur dès la phase terrain.L’Inrap y a répondu en intégrant dans l’équipe une conservatrice-restauratrice chargée d’intervenir sur les objets exhumés dès l’ouverture de la tombe.Cette expérience est restituée ici via le point de vue des trois principaux intervenants impliqués dans cette opération : le prescripteur, l’archéologue responsable d’opération et la conservatrice-restauratrice.