La peste justinienne en Égypte

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22 février 2024

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Nicolas Morand, « La peste justinienne en Égypte », Les nouvelles de l'archéologie, ID : 10.4000/nda.14260


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Entre les vie et viiie siècles ap. J.-C., plusieurs épisodes de peste bubonique ont frappé les mondes méditerranéen et européen. Cette pandémie que l’on nomme la « peste justinienne » est décrite dans plusieurs textes antiques. Les recherches menées sur ces épisodes connaissent un développement important depuis plusieurs années. La découverte de cimetières en lien avec cette épidémie et les analyses ADN réalisées sur des squelettes humains ont permis d’attester l’infection et de connaître le patrimoine génétique de la bactérie (Yersinia pestis). Mais les recherches ne s’arrêtent pas là, l’archéozoologie joue un rôle important dans les connaissances sur la diffusion de la peste. En effet, les rats noirs (Rattus rattus) en sont les principaux propagateurs par l’intermédiaire de leurs puces (Xenopsylla cheopis) infectées. Les attestations archéologiques de rats sont donc un moyen de tracer la diffusion de l’animal et de croiser ces données avec les sources textuelles et les études génétiques. Cet article propose une synthèse de la recherche interdisciplinaire et du cas particulier de l’Égypte dans l’histoire de cette zoonose à la lumière des recherches archéozoologiques récentes à Alexandrie.

Between the 6th and 8th centuries AD, several episodes of bubonic plague struck the Mediterranean and European worlds. This pandemic is described in several ancient texts as the "Justinian plague". Research on these episodes has been developing significantly over the past few years with the discovery of cemeteries in link to the epidemic. DNA analyses carried out on human skeletons have made it possible to confirm the infection. They determine the genetic make-up of the bacterium (Yersinia pestis). But the research does not stop there, archaeozoology plays an important role in the knowledge about the spread of the plague. Indeed, black rats (Rattus rattus) are the main propagators of the plague through their infected fleas (Xenopsylla cheopis). Archaeological evidence of rats is therefore a means of tracing the spread of the animal. It is possible to cross-reference this data with textual sources and genetic studies. This article provides a synthesis of interdisciplinary research and the case of Egypt in the history of this zoonosis in the light of recent archaeozoological studies in Alexandria.

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