10 avril 2014
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Michel Paulin et al., « Les Thermes du Levant à Leptis Magna (Libye) », Les nouvelles de l'archéologie, ID : 10.4000/nda.1463
La cité de Leptis Magna a fait l’objet de fouilles intensives principalement de la part des Italiens, et ses édifices majeurs paraissent tous mis au jour. Le port, en particulier, a été bien décrit . Pourtant, sa médiocre protection contre la houle intriguait. Sous l’impulsion du professeur André Laronde, les fouilles sous-marines de la mission française ont révélé l’existence d’un môle avancé, maintenant submergé, puis d’un port extérieur muni d’un perré au revers oriental des installations sévériennes, sans compter une série continue de fragments architectoniques immergés le long de la côte en allant vers l’est. Or, en face de ces indices maritimes, les terrains ne présentaient qu’un vestige de muraille byzantine et de rares affleurements de maçonnerie considérés jusque-là comme appartenant à des entrepôts. Considérant que l’extension de l’activité portuaire à l’est devait nécessairement s’appuyer sur un minimum d’urbanisation, A. Laronde fit exécuter des sondages au voisinage des murs affleurants et eut la chance d’atteindre très vite l’angle d’une paroi revêtue de tubuli, signe indubitable de la présence d’un équipement thermal.