27 mars 2014
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Isabelle Le Goff, « Brûler le défunt pour traverser le temps des funérailles », Les nouvelles de l'archéologie, ID : 10.4000/nda.2073
Les situations archéologiques illustrent la complexité du fonctionnement d’un bûcher. S’y déroule la transformation physique et symbolique d’un corps de sorte que ce type de structure est potentiellement à la fois un lieu de combustion, un espace sépulcral ou cultuel. La transformation du cadavre met en jeu un processus qui peut paraître évident au premier abord : on brûle le corps puis on traite les os. En fait, la nature des gestes, leur diversité constituent des séquences d’actions complexes. On identifie de plus en plus de gestes lors des fouilles actuelles de sorte qu’il devient possible de mieux comprendre les règles de leur enchaînement. Quelques sources ethnoarchéologiques sont mises à profit, ici, pour identifier les actions liées à la combustion d’un corps humain et préciser comment elles se succèdent. Ce travail s’inscrit dans un questionnement sur l’identification des gestes funéraires et propose une orientation des recherches vers la restitution des chaînes opératoires, passage qui nous semble obligé pour essayer d’identifier les étapes de la transformation funéraire du défunt.