25 juin 2014
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Emma Blake, « Dyads and Triads in Community Detection: a view from the Italian Bronze Age », Les nouvelles de l'archéologie, ID : 10.4000/nda.2342
Alors qu’en archéologie l’utilisation des analyses de réseaux sociaux gagne en maturité, de nouvelles approches peuvent être intégrées à l’outillage de la discipline. L’étude des structures locales, de la relation des nodes et des nœuds au sein des réseaux, en particulier dyadiques et triadiques, est considérée depuis longtemps comme un domaine important pour les analyses de réseaux sociaux. Toutefois, ce domaine est resté virtuellement ignoré des archéologues. Faute de données abondantes, ils ont surtout axé leurs études de réseaux entiers sur une échelle macro, ou bien sur celle du rôle de nœuds spécifiques dans des réseaux. Des études à échelle micro permettent d’aborder les propriétés structurelles du réseau et peuvent servir à comparer des caractéristiques de réseaux qui ne seraient pas perceptibles à partir de mesures de densités ou d’autres mesures de connectivité à macro-échelle. Cet article aborde les concepts de triade et de transitivité et les met en œuvre avec une étude de cas : les réseaux de sites archéologiques liés par la présence de types d’artefacts particuliers dans la péninsule italienne à la fin de l’âge de Bronze. Il démontre que des études à micro-échelle de ce type peuvent apporter des informations nouvelles sur la structure des réseaux archéologiques.