Apports et limites des méthodes isotopiques pour restituer la circulation des métaux aux périodes anciennes

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8 avril 2015

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Sandrine Baron et al., « Apports et limites des méthodes isotopiques pour restituer la circulation des métaux aux périodes anciennes », Les nouvelles de l'archéologie, ID : 10.4000/nda.2743


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La compréhension des modalités d’échange des matières premières minérales et des métaux produits permet d’écrire l’histoire économique et technique des civilisations anciennes. Pour résoudre ces problématiques, les archéologues et les historiens ont besoin des apports de l’archéométrie. Dans le cas des métaux ferreux et non ferreux, les développements ou l’adaptabilité de méthodes analytiques nécessaires à la résolution de ces questionnements, proviennent des sciences physico-chimiques et des sciences de la Terre. Nous parlerons ici du traçage de source, qui constitue l’un des outils les plus utiles pour restituer la circulation des métaux durant les périodes anciennes. Le principe est celui de l’identification d’éléments chimiques élémentaires et isotopiques au sein de matériaux archéologiques tout au long des différentes chaînes opératoires du métal. Ces éléments constituent des traceurs de provenance qui se transmettent du minerai à l’objet. Cet article propose d’explorer brièvement les différents traceurs isotopiques actuellement disponibles mais aussi de dresser un bilan des développements en cours.

The understanding of the exchange modalities of raw materials (ores) and produced metals gives a clue to write the economic and technical history of ancient civilizations. To solve these problems, the archaeologists and the historians need archaeometrical contributions. In the case of non-ferrous and ferrous metals, the developments or the adaptability of analytical methods necessary to address these questionings come from physico-chemical and Earth Sciences. We shall speak here about source tracing which constitutes one of the most useful tools to recover the metal circulation during ancient times. The principle is based on the identification of elementary and isotopic chemical elements within archaeological materials throughout the various chaîne opératoire of the metals. These elements constitute the so-called “provenance tracers” which are transmitted by the ore to the object. This article suggests exploring briefly the various available isotopic tracers but also drawing up a balance sheet of current developments.

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