Les indiens de Patagonie entre science et romance

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13 juin 2013

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Dominique Legoupil, « Les indiens de Patagonie entre science et romance », Les nouvelles de l'archéologie, ID : 10.4000/nda.279


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Les groupes terrestres et maritimes de Patagonie figurent parmi les représentants les plus typiques des chasseurs-cueilleurs des pays froids parvenus jusqu’au XX°siècle avec un bagage culturel pratiquement intact. Aucune influence des hautes cultures des Andes, aucune trace d’une évolution vers l’élevage ou l’agriculture, le tissage ou la métallurgie, ne semble avoir effleuré ces chasseurs nomades avant l’arrivée de l’homme européen, de ses navires et de ses chevaux. De là, au-delà du mythe, provient sans doute l’intérêt des ethnologues et des archéologues pour ces populations. Parmi eux, un petit nombre de français ont participé à l’aventure, notamment concernant la connaissance des populations maritimes des archipels. Leur apport est loin d’être négligeable puisque c’est à une mission française, la Mission Scientifique du Cap Horn, qu’on doit la première étude du groupe le plus austral, celui des Yamana du Cap Horn en 1882, et à un chercheur du CNRS, Emperaire, les dernières observations réalisées sur les Alakaluf avant la disparition de leur culture. Depuis un demi-siècle, l’archéologie a pris le relais de l’ethnologie, et toujours sous l’impulsion d’Emperaire, l’ancienneté six fois millénaire de cette adaptation maritime a été reconnue. Restent à découvrir les modalités de ce peuplement original. C’est à cette tâche que nous nous consacrons maintenant.

Populations of Patagonia are among the best representants, maritime and terrestrial, of the hunters-gatherers of the cold countries who have survived without any cultural change over time until the XX° century. Neither influence of the high cultures of the Andes, nor any trace of an evolution towards the breeding or agriculture, weaving or metallurgy, seems to have touched these nomad hunters before the arrival of the European man, their ships and horses. From there, beyond the myth, undoubtedly comes the interest from the ethnologists and the archaeologists for these populations. Among them, some French took part in the adventure, in particular concerning the knowledge of the maritime populations of the archipelago’s. Their contribution is far from  negligible. Thanks to a French expedition, la Mission Scientifique du Cap Horn, we owe the first study of the most southern group, the Yamana of Cape Horn in 1882. In addition, due to a researcher of CNRS, Emperaire, we benefit from the last observations carried out on Alakaluf before the disappearance of their culture. For half a century, archaeology has replaced ethnology, and once again under the impulse of Emperaire, the ancient age (6000 years) of this maritime adaptation was recognized. Remain to discover the modalities and patterns of this original settlement. It is to this task that we devote ourselves now.

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