29 mars 2018
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Alexandre Cebeillac et al., « Where ? When ? And how often ? What can we learn about daily urban mobilities from Twitter data and Google POIs in Bangkok (Thailand) and which perspectives for dengue studies ? », Netcom, ID : 10.4000/netcom.2725
Les mobilités notamment quotidiennes sont un facteur qui contribue à la propagation de maladies infectieuses en milieu urbain. C’est le cas pour les arboviroses transmises par des moustiques du genre Aedes comme la dengue ou le Zika. L’utilisation de données sociales de plus en plus précises et de méthodes d’analyses spatiales contribue à enrichir notre compréhension de ces mécanismes sous-jacents. L’émergence d’une grande quantité de données géolocalisées aisément accessible sur Internet offre de nombreuses pistes de recherches sur les mobilités, notamment si ces dernières sont couplées à des données d’utilisation du sol, ce qui permet de construire des espaces d’activités. Cet article prend pour fil conducteur la dengue, endémique à Bangkok (Thaïlande), pour explorer les potentiels (A) d’une classification de l’utilisation du sol construite à partir des points d’intérêts (POI, Google Map) afin d’estimer la probabilité pour un individu d’effectuer une activité en mobilisant (B) une grande base de données de Tweets géolocalisés qui permet de quantifier les mobilités quotidiennes individuelles. Ces informations ainsi construites permettent (C) une caractérisation des mobilités quotidiennes à Bangkok, d’un point de macroscopique (pulsation urbaine) et des rythmes et objectifs des déplacements individuels. Les avantages et limites de ce type de donnée sont discutés dans le contexte des épidémies de dengue.