Le philosophe traducteur ou l’art d’user du bien d’autrui avec liberté. Diderot et Robinet

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1 juillet 2016

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Françoise Badelon, « Le philosophe traducteur ou l’art d’user du bien d’autrui avec liberté. Diderot et Robinet », Noesis, ID : 10.4000/noesis.1862


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À la fin du xviiie siècle, Diderot et Robinet occupent une place symétrique et inverse dans la République des Lettres : philosophes et traducteurs de Shaftesbury, ils construisent leur œuvre à partir de la position seconde de traducteur. Robinet a la capacité de s’effacer devant l’auteur qu’il traduit mais Diderot « use du bien d’autrui avec une grande liberté », la traduction constituant pour lui une méthode de lecture et une forme de dialogue critique avec lui-même. Tous les deux néanmoins s’appuient sur la lecture de Shaftesbury pour développer l’hylozoïsme.

At the end of the xviiith century, Diderot and Robinet have a symmetrical and reversed place in the République des Lettres: both philosophers and translators of Shaftesbury, they build up their work from their second position as translators. Robinet manages to step aside in favour of the author he translates whereas Diderot “makes free use of other people’s property”, his translation being a reading method for him as well as a kind of critical conversation with himself. Yet, both philosophers use Shaftesbury’s work in order to develop hylozoism.

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