1 juillet 2016
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1275-7691
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1773-0228
All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess
Françoise Badelon, « Le philosophe traducteur ou l’art d’user du bien d’autrui avec liberté. Diderot et Robinet », Noesis, ID : 10.4000/noesis.1862
À la fin du xviiie siècle, Diderot et Robinet occupent une place symétrique et inverse dans la République des Lettres : philosophes et traducteurs de Shaftesbury, ils construisent leur œuvre à partir de la position seconde de traducteur. Robinet a la capacité de s’effacer devant l’auteur qu’il traduit mais Diderot « use du bien d’autrui avec une grande liberté », la traduction constituant pour lui une méthode de lecture et une forme de dialogue critique avec lui-même. Tous les deux néanmoins s’appuient sur la lecture de Shaftesbury pour développer l’hylozoïsme.