Introduction à la métaphysique bergsonienne en Chine.Échos philosophiques et moralisation de l’intuition

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1 juillet 2016

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Joseph Ciaudo, « Introduction à la métaphysique bergsonienne en Chine.Échos philosophiques et moralisation de l’intuition », Noesis, ID : 10.4000/noesis.1867


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Cet article se propose d’étudier de quelle façon l’« Introduction à la métaphysique » (1903) de Henri Bergson fut traduite en chinois entre 1918 et 1921. En analysant trois traductions proposées successivement par Liu Shuya, Cai Yuanpei et Yang Zhengyu, l’auteur met en lumière différents enjeux de la traduction des œuvres philosophiques occidentales. En retraduisant en français ces textes chinois, il met en évidence les décalages linguistiques et culturels. Bien loin de condamner d’éventuelles maladresses des traducteurs, l’objectif est de rechercher les raisons et les conséquences de ces dernières. Ainsi, on constate que ces versions chinoises, réalisées par des intellectuels non francophones et non spécialistes de Bergson, ont été à l’origine, en Chine, d’une certaine moralisation du bergsonisme, et plus particulièrement de la notion d’intuition. Les échos culturels des mots employés ont déplacé le texte de Bergson vers de nouvelles problématiques.

This article presents how Henri Bergson’s “An introduction to Metaphysics” (1903) was translated in Chinese between 1918 and 1921. Through a case study of three translations successively realized by Liu Shuya, Cai Yuanpei and Yang Zhengyu, the author sheds light on some difficulties in the translation of Western philosophy. By translating back these Chinese texts into French, he shows the linguistic and cultural discrepancy at stake. Nevertheless, instead of condemning the translators’ mistakes, he inquires for their reasons and consequences. Hence, one can note that those Chinese versions –that were produced without a full understanding of both the French language and Bergson’s works– gave way to a certain moralization of Bergson’s philosophy, and notably his notion of intuition. In fact, the cultural echoes of the words used moved the text towards new philosophical issues.

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