Une Europe antidémocratique ? Réflexions comparées entre la France et l’Italie

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10 février 2022

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La question du fédéralisme, de l’État et de l’Europe a été mise sous les feux de la rampe dans des temps récents à la fois lors du « référendum » de Catalogne mais aussi dans le contexte de la crise politique italienne liée à la mise place du gouvernement de Giuseppe Conte. Nous avons vu affleurer dans les médias un débat qui semblait devoir rester confiné dans les murs de l’académie : la démocratie doit-elle être forcément associée à un peuple ? Quels sont les enjeux autour de la définition et de l’autodéfinition comme « peuple » ? L’Europe peut-elle constituer un arbitre entre souveraineté populaire émergente, indépendantiste ou nationaliste, et État membre ? L’Europe est-elle une forme d’alternative à la démocratie, ou tout au moins un correctif ? Et l’on voit poindre la tentation pour des forces populistes de jouer l’Europe contre la démocratie. Ainsi aujourd’hui et plus que jamais, la question des échelons de la démocratie en Europe se pose. La France et l’Italie représentent deux cas intéressants pour illustrer ces débats car ce sont deux États membres de taille comparable, mais dont les traditions démocratiques et administratives diffèrent. Elles illustrent la variété des systèmes démocratiques européens, mais aussi une réelle vivacité, ce qui peut constituer une réponse à la critique fondamentale faite à l’Europe.

The question of federalism, the state and Europe has been in the spotlight in recent times both during the Catalan “referendum” and in the context of the Italian political crisis linked to the installation of Giuseppe Conte’s government. We have seen the emergence in the media of a debate that seemed condemned to remain behind the academic walls: should democracy necessarily be associated with a people? What are the issues surrounding the definition and self-definition of “people”? Can Europe serve as arbitrator between emerging popular sovereignty, whether independent or nationalist, and the member state? Is Europe a sort of alternative to democracy, or at least a corrective? And we can see the temptation for populist forces to play Europe against democracy. Thus today, more than ever, the question of the levels of democracy in Europe is raised. France and Italy represent two interesting cases to illustrate these debates because they are two member states of comparable size but with different democratic and administrative traditions. They illustrate the variety of European democratic systems, but also a real vivacity, which can provide a response to the fundamental criticism made of Europe.

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