4 novembre 2013
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2495-7593
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2263-8989
https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess
de Terssac Gilbert, « Malaises organisationnels : place, plainte et pente dangereuse », La Nouvelle Revue du Travail, ID : 10.4000/nrt.1261
Quand les choix ou les décisions d’organisation sont imposés sans aucun dialogue, quand le débat sur les orientations du service est étouffé, quand la hiérarchie avance des valeurs qu’elle ne respecte pas, quand les règles sont sans cesses contredites par des applications discutables, on a à faire à une organisation blessante. Quand l’individu ne peut plus faire son travail correctement ni rendre le service que le public attend, quand sa place est remise en cause du fait de réorganisations sans qu’il ait pu se préparer à changer, quand il ne peut plus communiquer avec sa hiérarchie pour faire reconnaître son travail, quand ses repères s’en vont du fait de la remise en cause des collectifs, alors on a à faire à des blessures organisationnelles. Le malaise organisationnel est le produit de la rencontre entre l’organisation blessante qui entoure les activités et les blessures organisationnelles que présente le sujet. C’est ce qui ressort de deux ans de recherche dans la fonction publique territoriale.