1 mai 2016
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Jean Vandewattyne, « Ryanair ou le refus du dialogue social institutionnalisé », La Nouvelle Revue du Travail, ID : 10.4000/nrt.2609
En 30 ans, Ryanair est parvenue à s’imposer comme l’une des principales compagnies aériennes d’Europe. Son succès repose en très grande partie sur le choix du low cost comme modèle de développement. Sur le plan social, il se caractérise par une politique du personnel basée sur la réduction des coûts ainsi qu’une forte productivité et flexibilité. Elle se combine, chez Ryanair, à une politique antisyndicale clairement revendiquée et un refus de dialoguer et de négocier avec les organisations syndicales officiellement reconnues. L’article aborde ces deux dimensions à partir de l’analyse d’un conflit opposant, en Belgique, d’anciens membres du personnel de cabine soutenus par un grand syndicat belge à Ryanair et Crewlink, une société irlandaise à laquelle elle sous-traite la sélection, la formation et l’engagement de ses hôtesses et stewards. Ce n’est qu’après plusieurs années que le personnel de cabine peut éventuellement bénéficier d’un contrat de travail le liant directement à Ryanair.