L’enseignement supérieur et la recherche. Une pression temporelle accrue

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3 novembre 2017

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Lise Gastaldi et al., « L’enseignement supérieur et la recherche. Une pression temporelle accrue », La Nouvelle Revue du Travail, ID : 10.4000/nrt.3283


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Résumé Fr En Es

Cet article s’attache à l’étude des temporalités du travail dans l’enseignement supérieur et la recherche (ESR) dans le contexte récent d’accélération des transformations qui traversent ce secteur. Il s’intéresse notamment à l’influence des réformes de la gouvernance publique, de la mondialisation de l’ESR et des mutations des attentes des diverses parties prenantes de ce secteur. Il semble en résulter un double mouvement d’extension des durées de travail et de réduction de la maîtrise des rythmes de travail. Les conséquences de ces mutations des temporalités du travail méritent également d’être interrogées, qu’il s’agisse d’appréhender leurs effets sur les relations interindividuelles et les collectifs de travail, sur les inégalités et les parcours professionnels, sur la santé au travail ou encore sur les diverses productions de l’ESR.

This article focuses on the temporalities of work in the higher education and research sector, which has recently undergone an accelerated transformation. It investigates the influence of public governance reforms, the effects of globalisation and the evolving expectations of the different stakeholders operating here. The end result seems to be a dual trend involving a rise in working hours and reduced control over working times. The consequences of these changes are also addressed in terms of their effects on inter-individual and group relationships at work, inequalities and career paths, occupational health or different higher education and research outputs.

Este artículo se apega al estudio de las temporalidades del trabajo en la enseñanza superior y la investigación (ESR) en el contexto reciente de aceleración de las transformaciones que ocurren en este sector. Se interesa sobre todo en la influencia de las reformas de la gobernanza pública, de la mundialización del ESR y de los cambios de los alcances de las diversas partes implicadas en este sector. De ello parece resultar un doble movimiento de extensión de los periodos de trabajo y de reducción del control de los ritmos de trabajo. Las consecuencias de estos cambios en las temporalidades del trabajo también ameritan ser cuestionadas, ya sea porque se trate de aprehender sus efectos sobre las relaciones interindividuales y las colectivas de trabajo, sobre las desigualdades y las trayectorias profesionales, sobre la salud en el trabajo o incluso sobre las diversas producciones del ESR.

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