The satisfaction paradox revisited

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3 novembre 2017

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Karin Sardadvar et al., « The satisfaction paradox revisited », La Nouvelle Revue du Travail, ID : 10.4000/nrt.3349


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Résumé En Fr

Jobs characterized by low wages and status should be associated with a low level of job satisfaction. However, this is not always the case. The aim of this chapter is to shed light on the puzzle that emerges in some sectors and occupations where migrants and ethnic minorities experience low-paid and low-status jobs associated with high levels of job satisfaction. Based on qualitative empirical data from the Austrian cleaning, the Bulgarian waste collection and the Italian elderly care sectors, we present four patterns of wage interpretation: (i) ‘Better than nothing’ – the lack of alternatives; (ii) ‘Better than before’ – the heritage of past experiences; (iii) ‘Better than there’ – the comparison with the country of origin; and (iv) ‘Together we get by’ – the wage as a contribution to the family income. We conclude that disadvantaged circumstances and relative interpretations of the wage level lead workers to revise their aspirations downward.

Les emplois à bas salaire et peu considérés socialement sont en général associés à un faible niveau de satisfaction au travail. Pourtant, ce n’est pas toujours le cas. Le but de cet article est d’éclairer les données qui ressortent de certains secteurs économiques et segments d’emplois, où des travailleurs immigrés (ou appartenant à des minorités ethniques) conjuguent bas salaires, faible considération sociale et niveaux élevés de satisfaction au travail. Sur la base de données empiriques qualitatives tirées du secteur du nettoyage en Autriche, du secteur des déchets en Bulgarie et de l’aide aux personnes âgées en Italie, nous présentons quatre modèles d’interprétation de leur salaire par les travailleurs : (1) « C’est mieux que rien » – le manque d’alternatives ; (2) « C’est mieux qu’avant » – l’héritage des expériences passées ; (3) « C’est mieux que là-bas » – la comparaison avec le pays d’origine ; (4) « Ensemble, on s’en sort » – le salaire comme contribution au revenu familial. Nous concluons que des circonstances défavorables et une vision relativiste de leur salaire amènent les travailleurs à revoir leurs aspirations à la baisse.

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