2 novembre 2021
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Thibaud Brière et al., « De quoi les entreprises libérées sont-elles le nom ? », La Nouvelle Revue du Travail, ID : 10.4000/nrt.9709
Depuis quelque temps, au moins sur le papier, un certain nombre d’entreprises revendiquent une nouvelle manière de fonctionner, de s’organiser, de manager les individus, de prendre les décisions : plus d’horizontalité, de démocratie, d’initiatives laissées aux personnels, la prise en considération de leur bien-être… On les rassemble sous le vocable d’entreprises libérées… Mais, de quoi sont-elles le nom ? N’existe-t-il pas un écart entre les discours, les intentions affichées (vers l’émancipation des travailleurs) et les réalisations concrètes ? Est-ce un nouvel avatar de l’entreprise capitaliste post-taylorienne, une adaptation à la marge par rapport à un nouveau contexte, à de nouvelles aspirations de la part des travailleurs ou une véritable innovation managériale, un changement de paradigme figurant l’entreprise de demain ? Les entreprises libérées tiennent-elles leurs promesses, ne sont-elles pas des organisations en trompe-l’oeil ? C’est autour de ces questions que nos trois débatteurs ont discuté.