De quoi les entreprises libérées sont-elles le nom ?

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2 novembre 2021

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Résumé Fr En Es

Depuis quelque temps, au moins sur le papier, un certain nombre d’entreprises revendiquent une nouvelle manière de fonctionner, de s’organiser, de manager les individus, de prendre les décisions : plus d’horizontalité, de démocratie, d’initiatives laissées aux personnels, la prise en considération de leur bien-être… On les rassemble sous le vocable d’entreprises libérées… Mais, de quoi sont-elles le nom ? N’existe-t-il pas un écart entre les discours, les intentions affichées (vers l’émancipation des travailleurs) et les réalisations concrètes ? Est-ce un nouvel avatar de l’entreprise capitaliste post-taylorienne, une adaptation à la marge par rapport à un nouveau contexte, à de nouvelles aspirations de la part des travailleurs ou une véritable innovation managériale, un changement de paradigme figurant l’entreprise de demain ? Les entreprises libérées tiennent-elles leurs promesses, ne sont-elles pas des organisations en trompe-l’oeil ? C’est autour de ces questions que nos trois débatteurs ont discuté.

A number of so-called « liberated » companies claim for some time now that they have discovered a new way of operating, organising themselves, managing people and making decisions – a modus operandi characterised by greater horizontality, democracy and support for initiatives launched by staff members whose own well-being has supposedly also become more of a priority. Questions remain, however, as to the validity of such claims, specifically whether the rhetorical aspiration of worker emancipation reflects the actual outcomes ; whether the companies in question are anything other than a new avatar of post-Taylorist capitalism ; if the adaptation they incarnate are at best peripheral ; if they respond to new worker aspirations or embody actual managerial innovation ; and if this paradigm shift accurately represents the future of companies – in short, whether liberated companies keep their promises or are shams. The present paper speaks to all these debates.

Desde hace algún tiempo, por lo menos en papel, cierto número de empresas reivindican una nueva manera de funcionar, de organizarse, de dirigir a los individuos, de tomar decisiones : más horizontalidad, democracia, iniciativas que se dejan al personal, importancia de su bienestar… Se les agrupa con el nombre de empresas liberadas… Sin embargo, ¿qué significan ? ¿No existe una distancia entre los discursos, las intenciones mostradas (hacia la emancipación de los trabajadores) y los logros concretos ? ¿Es un nuevo avatar de la empresa capitalista postayloriana, una adaptación al margen respecto a un nuevo contexto, a nuevas aspiraciones de parte de los trabajadores o una verdadera innovación gerencial, un cambio de paradigma que representa la empresa de mañana ? ¿Las empresas liberadas mantienen sus promesas, no son organizaciones engañosas ? Sobre estas cuestiones debatieron nuestros tres panelistas.

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