Vohémar, cité-État malgache

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6 mars 2013

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Claude Allibert et al., « Vohémar, cité-État malgache », Études océan Indien, ID : 10.4000/oceanindien.1119


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Après plus d'un demi-siècle de léthargie, le site de Vohemar, situé sur la côte nord-est de Madagascar a fait l'objet d'un regain d'intérêt par des chercheurs émanant de plusieurs disciplines. Une double incitation fut à l'origine de cette reprise d'étude et de cette livraison. Tout d'abord, l'effet produit par le développement de la recherche archéologique et les fouilles voisines aussi bien à la côte orientale d'Afrique, dans l'archipel des Comores que sur la Grande Ile. Ensuite, par l'élargissement, comme le montre cette livraison, du nombre de chercheurs ayant porté leur attention sur ce site. Il y avait un besoin de réévaluation du site, aussi bien de lui-même que du contexte archéologique dans lequel il s'inscrit. Dès le IXe siècle, Madagascar apparaît bien comme un carrefour pluriculturel et les sépultures de Vohemar en sont, pour une époque comprise entre le XIIIe et le XVIIe siècle. Les auteurs portugais apportent le témoignage de leur présence, comme le montre également le Kitab-i Bahriyye de Piri Re'is au début du XVIe siècle, en abordant les mouvements à partir des Comores et du monde arabe. La présence des céramiques Ming dans la totalité de cet espace, particulièrement notoire dans les sépultures de Vohémar, pose le problème non seulement du lieu de fabrication mais aussi de diffusion à partir de Srivijaya pour une époque plus ancienne. Pourtant, récemment, dans un contexte contemporain où l'Afrique s'ouvre à la Chine et que celle-ci s'intéresse aussi au continent noir, tout se passe comme si une réévaluation de cette présence chinoise aux franges du continent était envisagée. Les grandes expéditions de Zheng He musulman chinois, dont le chroniqueur Ma Huan donne l'historique jusqu'à Malindi, n'évoque pourtant pas une navigation jusqu'à Madagascar.

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