septembre-octobre 2020

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8 octobre 2020

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Jacques Ayer et al., « septembre-octobre 2020 », La Lettre de l’OCIM, ID : 10.4000/ocim.4062


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Recherche, mise en exposition et publics Ce numéro de rentrée – qui est notamment l’occasion de publier une analyse des offres de formations initiales aux métiers des musées – accorde une place importante aux acteurs du monde de la recherche et de l'enseignement supérieur. Ainsi, les retours d’expériences de chargés de mission investis respectivement à l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) et à l’université de Bourgogne font l’objet de deux articles. Cette édition de la lettre aborde également la question de la mutation muséale à travers l’exemple de la mise en œuvre d’un Projet scientifique et culturel (PSC) au muséum de Genève. Autant dans la mise en œuvre d’expositions destinées à faire connaître des résultats récents de recherches que dans la valorisation d’un ensemble patrimonial, les démarches de ces acteurs matérialisent et confirment la nécessité de l’existence d’un continuum entre recherche, mise en exposition et publics. En effet, si la quasi-totalité des structures muséales ont rouvert leurs portes à l'issue de la période de confinement, la plupart sont aujourd’hui confrontées à la question de leurs publics : comment faire revenir les visiteurs, dans quelles conditions, avec quelles pratiques et, surtout, pour partager quels propos et quels questionnements ? La crise sanitaire induit des interrogations, ouvre des opportunités et surtout renforce des convictions : les acteurs du monde muséal restent des interlocuteurs privilégiés sur ces questions sociétales et environnementales. « En tant que lieu public, lieu social, lieu de culture, d’éducation et de transmission, [le musée] est un terrain fertile pour les réflexions envers tous les publics exclus » écrit également Muriel Molinier, dans la rubrique « Recherches » de ce numéro. À la Cité des sciences et de l’industrie, puis au Muséum national d’Histoire naturelle, Jean-Marc Drouin (1948-2020) a justement analysé et rendu lisibles les relations entre la construction des savoirs dans le domaine de l’histoire naturelle et la collecte, la mise en exposition et les publics. Comme l’a écrit Michel Serres, son directeur de thèse, il « donne au confus la place du clair ». Notamment quand il s’agissait de penser les relations entre espèce humaine et biodiversité. Des travaux qui, pour comprendre le contexte actuel et imaginer le rôle de l’institution muséale et de l’exposition, restent essentiels. Samuel Cordier, directeur de l'Ocim

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